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30 juillet 2008 3 30 /07 /juillet /2008 21:42

état concours, la Cox d'André est restaurée avec soin
la teinte  "Azurblauw L36" est conforme à l'origine

des flèches biens visibles et des Robri ? sur les ailes arrières

à partir de 1952 petits "feux à coeur" avec stop incorporé 

dernière année pour la lunette arrière en 2 parties car visibilité réduite

nouveau tableau de bord, compteur face au conducteur 
des manivelles spéciales pour le modèle "export", ici la Belgique

moteur 1150 - 30 cv

Le Club Vintage VW France :des infos sur l'évolution de cette voiture depuis 1938

le résumé de la restauration de cette VOLKSWAGEN 11 C
EXPORT LIMOUSINE

 

La fiche d’identification délivrée par le musée de Wolsburg  indique que le véhicule a été fabriqué le 24 février 1953.

Quelques jours plus tard, il prenait la direction de l’importateur belge, les « Anciens Etablissements D’Ieteren Frères » à Bruxelles.

 

Les amateurs de Volkswagen anciennes apprécient particulièrement ce modèle car il est intéressant à plus d’un titre.

Produit seulement du 1er octobre 1952 au 9 mars 1953, il conserve la lunette typique en deux parties mais bénéficie des améliorations de la future version à vitre arrière ovale.

Appelées « zwitter » ou « bâtarde », ces ultimes « split windows » s’enjolivent de moulures latérales et de joncs aluminium autour des vitres.

Les nouveaux feux  « à cœur » incorporent un stop séparé  tandis que les pare-chocs nervurés deviennent lisses. Les fines jantes de 3 x 16 passent à la dimension de 4 x 15.

L’intérieur adopte un certain modernisme. Le compteur fait dorénavant face au conducteur et la commande du starter manuel est accessible au tableau de bord. A gauche, un bouton poussoir enclenche le démarreur.

La ventilation de l’habitacle est meilleure grâce aux déflecteurs de portes.

Côté mécanique, le robuste « pied moulé » de 1131 cm3 (25 CV) continue à prodiguer ses bons offices.

Comme les autres exemplaires « export », les trois derniers rapports de boîte sont synchronisés et les freins hydrauliques sont standards.

 

Hormis quelques détails, la voiture est en état correct et conforme à l’origine. J’ai néanmoins décidé de la restaurer de fond en comble.

La longue aventure, qui va durer trois ans, débute par la séparation de la carrosserie et du châssis. Mon fils Joël prend les initiatives et je suis agréablement surpris de ses talents !

La coque est ensuite sablée et traitée  avant d’être confiée au carrossier.

Heureusement (ce n’est pas évident), je rencontre l’oiseau rare. Laurent a fait un travail d’une qualité remarquable !

Une année est toutefois nécessaire pour redonner à la belle, la jolie robe « Azurblau L36 » qu’elle portait à sa sortie d’usine.

Dans la foulée, tous les éléments mécaniques et de sécurité sont remontés sur le châssis lui aussi plus neuf que neuf. Absolument rien n’est laissé au hasard !

 Le remontage peut commencer. C’est à mon sens la partie la plus agréable.

Mon frère Claude conçoit et installe un tout nouveau circuit électrique  totalement fiabilisé et sécurisé. Plusieurs journées sont consacrées à cet important travail.

A ce stade, on commence à y voir plus clair mais il reste beaucoup à faire...

Entre temps, le ciel de toit est posé (merci à mes amis Françoise et Bruno) et je récupère les sièges et les panneaux garnis d’un tissu identique à celui d’époque.

On peut enfin se mettre au volant et (presque) conduire. Mais les fignolages et les derniers réglages auront aussi raison de mes soirées d’été !

Même si une telle entreprise est exaltante, elle n’est pas à l’abri de nombreux  tracas.

Heureusement, ils sont largement compensés par le résultat André Delval

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