L'aventure Peugeot présentait cette 402B gazogène 1940
de belles jantes pilotesde beaux Robri sur les ailes avantet l'usine à gaz , un peu encombrante = 170 kg
Nombre de matières combustibles peuvent alimenter ce dispositif mais le meilleur compromis (encombrement moindre, allumage facile, rapidité de mise en marche, qualité du gaz produit est obtenu avec le charbon de bois.
Ce dernier est stocké dans le générateur qui constitue le foyer dans lequel, est produit, par combustion, le gaz pauvre débarrassé de sa vapeur d'eau. La température de ce gaz étant alors d'environ 5000, il parcourt un faisceau de chicanes pour être refroidi. Des filtres et épurateurs éliminent les nombreuses poussières qu'il contient, avant qu'ilue soit acheminé jusqu'au mélangeur. Celui-ci dose le mélange air/gaz selon la pression exercée sur l'accélérateur: l'association au carburateur de la fonction mélangeur permet d'obtenir le démarrage, soit sur l'essence soit sur le gaz, et améliore le ralenti. Un ventilateur à commande électrique assure l'allumage initial du générateur.
et prise au vent garantie
La conduite avec ce véhicule reste la même, mais sa puissance (63cv pour la 4028) diminue d'environ 25% avec un excédent de poids de 169 kg. La vitesse maxi passe alors de 125 à environ 80 km/h. Les 35 kg de charbon de bois contenus dans le générateur offrent une autonomie de 80 km. De 1940 à 1942, Peugeot a équipé 2 228 véhicules utilitaires de gazogènes, en première monte. Le gazogène, de marque Gohin Poulenc. est adapté sur la 402. soit sur une plateforme montée à l'arrière, soit sur une remorque mono roue.
Pour pallier aux restrictions d'essence pendant la dernière guerre, la gazéification du charbon s'avère comme la meilleure source d'énergie alternative. Grâce au "gazogène" l’appareil conçu pour la production d'un gaz susceptible de remplacer l'essence, de nombreux véhicules (particuliers et utilitaires) continuent à circuler durant cette période troublée.